Mathilde Arnoux est directrice de recherche, responsable des publications françaises au Centre allemand d’histoire de l’art (DFK Paris). Elle a soutenu sa thèse de doctorat en 2003 à l’Université Paris IV sous la direction de Barthélémy Jobert sur La réception de la peinture germanique par les musées français entre 1871 et 1981. Elle a depuis développé des recherches sur les relations artistiques aux XIXe et XXe siècles et plus spécifiquement sur les dichotomies et oppositions qui structurent la modernité. De 2011 à 2016, elle a dirigé le projet ERC (Starting Grant) OwnReality. À chacun son réel. La notion de réel dans les arts plastiques en France, RFA, RDA et Pologne, 1960–1989, travaillant avec une équipe de jeunes chercheurs européens à l’étude des relations artistiques entre pays situés de part et d’autre du rideau de fer. Ce travail l’a conduite à habiliter en 2017 à l’université Paris Ouest Nanterre, avec Ségolène Le Men pour garant, en proposant des pistes Pour une histoire des relations artistiques entre l’Est et l’Ouest pendant la guerre froide.
Domaines de recherche
- Relations artistiques en Europe
- Histoire des musées, XIXe–XXe siècles
Principales publications
- Mathilde Arnoux, Les musées français et la peinture allemande 1871–1981 (Paris, 2007).
- Mathilde Arnoux, Thomas W. Gaehtgens et Anne Panzani (éd.), Correspondance entre Henri Fantin-Latour et Otto Scholderer (1858–1902) (Paris, 2011 ; édition en ligne, 2014 : http://quellen-perspectivia.net/fr/fantin-scholderer/start).
- Mathilde Arnoux et Clément Layet (éd.), À chacun son réel. La notion de réel dans les arts plastiques en France, RFA, RDA et Pologne, 1960–1989, recueil de 33 articles bilingues (édition en ligne, 2014–2017 : www.perspectivia.net/publikationen/ownreality et www.dfk-paris.org/fr/node/1361).
- Mathilde Arnoux, La réalité en partage. Pour une histoire des relations artistiques entre l’Est et l’Ouest pendant la guerre froide (Paris, 2018 ; édition en ligne, 2020 : https://books.openedition.org/editionsmsh/16894).