Chloé Larmet est maîtresse de conférences en études théâtrales à l’université Paris Nanterre. Ses recherches se situent au croisement des études sonores, de l’esthétique ainsi que des théories littéraires et concernent tout particulièrement les créations scéniques et les dramaturgies contemporaines.
Domaines de recherche
Esthétiques scéniques et dramaturgies des XXe et XXe siècles, études sonores, critique dramatique, philosophie et théâtre, théories littéraires
Projets
Principales publications
Direction de revue
- « Scènes sonores. Pratiques contemporaines », Alternatives Théâtrales n°145, avril 2022
Direction d’ouvrage
- Pratiques de la voix sur scène, de l’apprentissage à la performance vocale, ouvrage collectif co-dirigé avec Ana Wegner, Incertains Regards, HS n°2, PUP, mars 2018
Chapitres d’ouvrage
- « Augmented Vocal Chorus: Sounds of Digital Chorus in Euripides’ Bacchae », avec Ana Wegner, in Greek Tragedy & the Digital, A. Poulou et G. Rodosthenous (dir.), Bloomsbury Methuen Drama edition, novembre 2022
- « Krystian Lupa. Une voix au bord de l’intime », in Krystian Lupa et l’acteur, Agnieszka Zgieb (dir.), éditions Deuxième Époque, juillet 2020
- « Impossible d’écrire tout ça. Récit d’une critique sur Des Arbres à abattre de Krystian Lupa », in « La critique. Un art de la rencontre », Yannick Butel (dir.), PUP, mars 2019
- « À l’écoute de la voix chez Claude Régy : les épaisseurs du vide et du silence », in « Voix et silence dans les arts : passages, poïèsis et performativité », Claudine Armand (dir.), Presses Universitaires de Nancy – Editions Universitaires de Lorraine, 2019
- « L’Attente l’oubli comme expérience de voix. Se méfier des titres », in Maurice Blanchot. Colloque de Genève. La littérature encore une fois, Genève, éditions Furor, 2017
Articles
- « Les figures ordinaires de Daria Deflorian et Antonio Tagliarini », in « Etats de la scène actuelle », Théâtre/Public n°245, octobre 2022
- « Chimères critiques », in « Écrire l’inouï : la critique dramatique dépassée par son objet. XIXe-XXIe siècles », Jérémie Majorel et Olivier Bara (dir.), PUP, 1er trimestre 2022
- « D’autres corps que le mien. À propos de Phia Ménard », in « Etats de la scène actuelle », Théâtre/Public n°237, octobre-décembre 2020
- « Le flirt des images (en compagnie de Guy Cassiers et Katelijne Damen) », in « Scènes et images (cinéma, vidéo, numérique), Alternatives Théâtrales n°141, juillet 2020
- « La langue contre le texte. Chroniques d’un combat au corps à corps », in « Pascal Rambert », Parages n°7, juin 2020
- « Capri de Krystian Lupa. Bal pour vampires », in Frictions n°32, été 2020
- « Jouer. À l’écart du théâtre », in « Claude Régy. Regards croisés », Théâtre/Public n°234, octobre-décembre 2019
- « Il s’agit avant tout d’images. Réflexions sur le théâtre musical de Christoph Marthaler », in « Théâtre. Musique. Variations contemporaines », Alternatives Théâtrales n°136, novembre 2018
- « Écarts de voix. À l’écoute du théâtre de Pascal Kirsch », in « États de la scène actuelle 2016-2017 », Théâtre/Public n°229, juillet 2018
- « Les déflagrations d’Angélica Liddell », in « États de la scène actuelle », Théâtre/Public n°221, septembre 2016
- « Le visage vocal », in « Scènes contemporaines : comment pense le théâtre », Théâtre/Public n°216, avril-juin 2015
- « Guy Cassiers : les images entravées », avec C. Bident, in « États de la scène actuelle 2012-2013 », Théâtre/Public n°212, avril-juin 2014
- « The Tragedy of a Friendship de Jan Fabre : de la parole au cri », in « La vague flamande : mythe ou réalité », Théâtre/Public n°211, janviers-mars 2014
- « ‘Si vous marchez dehors…’ », in Textuel : Dans la solitude de Bernard-Marie Koltès, revue de l’UFR Lettres, arts, cinéma, Université Paris Diderot, nouvelle série Paris, Hermann, juillet 2014
Autres projets
Janvier 2020-décembre 2020 « Schizophonies. Séparer l’inséparable : l’acteur et sa voix au miroir des technologies numériques »
Post-doctorat financé par l’EUR ArTeC, rattachement au laboratoire HAR. Axe ArTeC
Descriptif
Au carrefour des études théâtrales, des Sound studies et des arts numériques, ce projet de recherche post-doctorale entend mettre en évidence la logique de fragmentation au cœur de tout geste vocal. Il s’articule autour (1) d’une perspective diachronique visant à dessiner les contours d’une histoire de la schizophonie au théâtre, depuis le porte-voix jusqu’aux voix de synthèse ; (2) d’un travail d’enquête auprès des créateurs sonores pour comprendre la schizophonie dans le présent de la création contemporaine ; (3) d’une démarche de recherche-création avec le développement d’ateliers et de dispositifs interactifs pour une pratique schizophonique de la voix.