Doctorante

Thèse

Architecture, vues, paysage dans les demeures en Guyenne du XVIIe siècle, sous la direction de Marianne Cojannot-Le Blanc et Émilie d’Orgeix (EPHE).

 

Notre projet de thèse ambitionne d’approfondir les relations entre nature et architecture à l’époque moderne en élargissant la focale à l’ancienne province de la Guyenne, qui couvre aujourd’hui en partie deux régions et six départements. Le corpus architectural étudié se fonde sur un ensemble volontairement large d’édifices qui comprend tant des constructions urbaines et périurbaines (hôtels particuliers), que des ensembles ruraux (manoirs, châteaux et maisons de plaisance). L’objectif de ce travail est de saisir comment architecture et nature se construisent, se répondent et se complémentent du règne de Henri IV à la fin du règne de Louis XIV. Les « lieux » (loci) étudiés couvrent l’ensemble des « dehors » des maisons nobles qu’ils aient été vivriers (potagers, vergers, champs, prés), d’agrément (jardins, bassins, aménagements hydrauliques ou artificiels) ou parfois même de défense (glacis, fossés). En d’autres termes, il s’agit d’étudier les relations nouées entre deux types d’espaces physiques souvent artificiellement dissociés, le premier architectural, le second naturel, afin de saisir les enjeux et les effets de sens nés de leurs aménagements et de leurs combinaisons.

Domaines de recherche

  • Architecture, vues, paysage

Principales publications

Publication à paraître des textes des communications des journées d’étude « France 1600. Actualité de la recherche et nouvelles perspectives en histoire de l’art » organisées par l’INHA les 25 et 26 mai 2021. Intitulé de ma présentation : « Le renouveau du château et de son jardin en Guyenne autour de 1600 : l’exemple précoce du château de Vayres, « maison de plaisir » du Trésorier général des finances du roi Ogier de Gourgue ».