
Séminaire doctoral HAR Cinéma / Bertrand Mandico (cinéaste) : Prenez garde à la sainte Parole
Formes de la subversion.
Pasolini, Glauber Rocha, Oshima, Fassbinder
Séminaire doctoral des études cinématographiques à Paris Nanterre 2024-2025
proposé par Hervé Joubert-Laurencin
Fassbinder est un auteur iconique, sacralisé par les cinéphiles et les cinéastes. Mais je constate que sa filmographie est finalement très peu vue et ses propos trop souvent contournés, voir occultés.
À travers mon expérience personnelle, celle d’un cinéaste « convocateur », je vais tenter d’instaurer un dialogue avec l’œuvre colossale et subversive de Rainer Werner Fassbinder.
Bertrand Mandico
Bertrand Mandico est un cinéaste et un artiste visuel. Formé au cinéma d’animation, son œuvre de courts métrages est prolifique : deux films courts au XXe siècle, puis plus de trente-cinq pendant le deuxième millénaire. Six moyens métrages depuis Boro in the Box jusqu’à Pétrouchka (dont Rainer, a Vicious Dog in Skull Valley), 2023). Enfin ses longs métrages, depuis l’anthologie Hormona en 2015 et surtout Les Garçons sauvages en 2017, en font un nouveau cinéaste français parfaitement inattendu, dont le style baroque renouvelle une cinématographie nationale un peu endormie dans ses formes : After Blue, 2021, Conann (2023), La Déviante comédie et le dyptique Dragon Dilatation, 2024.